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Plus de plantes en ville, une chance pour la biodiversité ?

arbres ville

La renaturation des zones urbaines bénéficie aujourd’hui d’un soutien commun des populations et des pouvoirs publics. On vante ses bénéfices en termes de lutte contre les îlots de chaleur, de stockage du carbone, de régulation hydraulique, de désimperméabilisation des sols, de production agricole locale... Et de restauration de la biodiversité.

Mais il ne suffit pas de végétaliser des espaces pour restaurer la biodiversité.

L’enjeu premier pour assurer le maintien et le développement des espèces en ville, c’est de rétablir, préserver et renforcer des continuités écologiques fonctionnelles. Autrement dit, offrir des conditions permettant à un maximum d’espèces de se déplacer et d’accomplir l’intégralité de leur cycle de vie.

Et ça, ça va bien au-delà de simplement mettre de la verdure au milieu du béton.

Chez TerrOïko, on participe régulièrement à des études portant sur des projets de renaturation en ville, comme le programme « Plantons 1 million d’arbres » de Bordeaux Métropole (piloté par le cabinet Devillers & Associés) ou la transformation en écoquartier du site industriel toulousain de la Cartoucherie (pour le compte d’Oppidea).

On s’appuie sur la simulation des dynamiques écologiques notamment pour évaluer la fonctionnalité des réseaux écologiques existants, identifier les effets de divers scénarios de végétalisation, et ainsi aider les collectivités et les aménageurs à faire des choix qui maximisent les gains pour la biodiversité.

Cela nous permet de prendre en compte la très grande variété des paramètres qui entrent en jeu dans des projets de renaturation en milieu urbain :

  • L’impact du projet lui-même sur l’occupation des sols : création d’habitats naturels nouveaux, mais aussi modification d’espaces naturels existants (par exemple des pelouses ouvertes transformées en espaces arborés)

  • Les effets cumulés des divers facteurs de pression auxquels sont exposées les espèces : rues et routes, pollution lumineuse, pollution sonore, etc.

  • La connectivité écologique à large échelle, c’est-à-dire les liens (et donc les déplacements) pouvant exister entre les espaces de nature en ville et les espaces de nature hors de la ville

Donc, pour résumer : oui à la végétalisation des villes, mais pas sans une évaluation, en amont, des bénéfices réels pour la biodiversité !

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 Christophe Plotard