Cette semaine, nous participons à la 8e Conférence sur l'énergie éolienne et ses impacts sur la faune sauvage (CWW2025), l'événement international de référence sur l'énergie éolienne et son interaction avec la biodiversité, qui se tient à Montpellier (France) jusqu'à vendredi.
Dans le cadre des sessions de posters, nous présentons une fonctionnalité spéciale de notre logiciel de simulation écologique SimOïko, spécialement conçu pour analyser le risque de collision entre les espèces volantes et les éoliennes.
Ce module, que nous utilisons dans nos études depuis 2021, nous permet de modéliser les mouvements de ces espèces (par exemple, les oiseaux de proie ou les chauves-souris) lorsqu'elles sont à la recherche de nourriture.
Il est basé sur le modèle écologique CPF (« Central Place Foraging ») : nous simulons des individus quittant quotidiennement leur nid pour rechercher des ressources alimentaires, se déplaçant dans le paysage (en privilégiant leurs habitats naturels préférés) et retournant au nid une fois qu'ils ont trouvé la nourriture qu'ils recherchent ou ont parcouru leur distance maximale de recherche de nourriture.
Cela aide les développeurs de parcs éoliens à anticiper les impacts de leurs projets, à mettre en œuvre la hiérarchie des mesures d'atténuation et à optimiser le fonctionnement futur de leurs installations :
Identifier les zones où l'installation doit être évitée car le nombre probable d'individus passant à proximité des tours et des pales (et donc le risque de collision) serait trop élevé ;
Tester et comparer l'efficacité de différents scénarios de réduction des risques de collision, tels que l'installation de systèmes dissuasifs conçus pour effrayer les individus qui s'approchent trop près des tours ;
Pour les éoliennes équipées de systèmes d'arrêt automatique des pales, évaluer à l'avance la fréquence probable d'activation (qui se produit lorsqu'un individu est détecté à proximité), estimer les pertes de production qui en résultent et identifier les scénarios qui minimisent le risque d'arrêt ;
Identifier les zones de compensation les plus appropriées, c'est-à-dire celles qui offrent le meilleur potentiel de recherche de nourriture (en veillant à ce que les gains écologiques générés par les mesures de compensation soient équivalents aux pertes causées par le projet).
Et si vous souhaitez vous pencher sur le sujet, nous avons préparé ce petit document à votre intention https://lnkd.in/dQqv5MYm