Depuis un an, la délégation à la prospective du Sénat se penche sur l’IA et l’avenir du service public. Ses travaux ont abouti à la publication de plusieurs rapports, dont l'un consacré aux enjeux environnementaux (*) il y a quelques jours.

La bonne nouvelle, c’est que parmi les travaux et outils cités en exemple figure le projet de recherche PEP-BIOccIA, piloté par La Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée et sur lequel on travaille aux côtés d’OPenIG et du CNRS.

Bactéries, champignons, végétaux, acariens, vers, mammifères... : les sols abritent un quart des espèces vivantes actuellement connues sur Terre. 

Longtemps négligés, ces écosystèmes font aujourd’hui l’objet d’une préoccupation croissante, notamment en raison des services qu’ils fournissent aux populations humaines : stockage de carbone, support à la production agricole et alimentaire, prévention de l’érosion et des inondations, purification de l’eau, apport à la recherche médicale... 

Mercredi 18 décembre, notre collègue Marie Soret va soutenir sa thèse de doctorat à la Maison de la télédétection, à Montpellier. 

Son sujet ? « L’amélioration de la prise en compte des espèces, de leurs besoins écologiques et du contexte paysager local dans les modèles de connectivité pour l’aménagement du territoire ».

Depuis plusieurs années, chez TerrOïko, on défend une autre idée de la protection de la biodiversité et de sa prise en compte dans les projets d’urbanisme et de construction.

Notre DG Sylvain Moulherat est allé en présenter les principaux aspects cette semaine lors des rencontres de l'innovation du "Lab Travaux Publics et Infrastructures", porté par la Fédération Nationale des Travaux Publics et IMPULSE PARTNERS - A FAST LANE FOR INNOVATION. 

Que manque-t-il aux acteurs de l’aménagement des territoires pour mieux prendre en compte la biodiversité dans leurs projets ?

D'outils et de mécanismes réellement performants grâce auxquels ils puissent guider leurs décisions de financement et évaluer leur impact.

Alors on a décidé qu’on allait travailler sur le sujet. C’est l’objet d’un projet de recherche baptisé Forbes ("Financement des outils régionalisés pour le traitement de la biodiversité par les entreprises") qu’on va démarrer dans quelques semaines.

Le 15 et le 16 octobre on était au Meet’Up GreenTech 2024, qui avait lieu au Parc floral de Vincennes. C’est le rendez-vous annuel des acteurs de l’innovation au service de la transition écologique.

Notre présidente, Catherine de Roincé, a notamment participé à une table-ronde consacrée à la biodiversité urbaine, autour de cette question : « les innovations locales peuvent-elles transformer nos villes en écosystèmes durables ? » 

On vous invite à suivre de près et à participer à l’un des projets de recherche dans lequel on est engagé.

PEP-BiOccIA, c’est son nom, vise à cartographier les milieux naturels et prédire la présence d'espèces sur l’ensemble du territoire de l’Occitanie, pour mieux planifier la préservation de la biodiversité à moyen et long terme.

C’est le document qu’on vous invite à mettre dans votre cartable de rentrée.

Une note de 54 pages qui vient de paraître et qui s’intitule « Stratégie écologique territoriale : intégrer la biodiversité dans l’aménagement du territoire ».

Elle est co-éditée par l’Office français de la biodiversité, l’UPGE (Union professionnelle du génie écologique) et la Fédération des SCoT, et a été rédigée notamment par notre collègue Jules Boileau.

Comment aménager les territoires en dépensant moins et en protégeant mieux la biodiversité ?

C’est en substance l’un des sujets qu’a abordés aujourd’hui Sylvain Moulherat, notre directeur de la R&D et cofondateur, lors d’un colloque intitulé « Compensation écologique : illusion ou réalité ? ».

Organisé par le CEA, en partenariat avec Aix-Marseille Université, l’événement a proposé deux tables-rondes, l’une consacrée au dimensionnement de la compensation, et l’autre aux méthodes d’évaluation de la compensation.

La vie (d’un bureau d’études), c’est comme une boite de chocolats. On ne sait jamais sur quoi on va tomber.*

Maintenant que l’année se termine, on peut dire qu’en 2023 on a eu droit à un bel assortiment.

D'abord un chiffre : 50, c’est le nombre de missions qu’on a remportées, seul ou en groupement, depuis début janvier.

Dans la moitié des cas, il s’agit d’études "territoriales", pour le compte de collectivités locales ou d’espaces naturels :